Exposition "Frères d'armes. Expériences combattantes de poilus du Beaujolais"

Cette deuxième exposition réalisée en partenariat avec l’association Ecobeauval cherche à mettre en lumière ces puissants liens d’affection forgés dans une épreuve d’une extrême violence.

Entre 1914 et 1919, près de 8 410 000 soldats français sont appelés sous les drapeaux. Parmi eux, les représentants de nombreuses fratries du Beaujolais. Certaines d'entre elles voient l'ensemble de leurs fils mobilisés, à l'instar par exemple des quatre frères Imbert originaires de Montmelas-Saint-Sorlin.
Si les frères sont le plus souvent séparés en raison de leurs différentes affectations, il arrive que plusieurs d'entre eux évoluent au même moment au sein de la même unité. Pour ceux-là, leur fraternité de sang leur permet d'éprouver un peu de réconfort et leur commande sans doute de chercher à se protéger mutuellement, ainsi qu'on peut l'imaginer des frères Roche de Gleizé disparus le même jour sous le feu ennemi à Souain (Marne).
Mais pour la majorité, une fois l'illusion d'une guerre courte dissipée naît une nouvelle fraternité, par le sang versé celle-là, au sein de cette nouvelle famille errante qu'est la régiment (1 000 hommes) et plus encore l'escouade (15 hommes).
Cette deuxième exposition réalisée en partenariat avec l’association Ecobeauval
cherche à mettre en lumière ces puissants liens d’affection forgés dans une épreuve d’une extrême violence. Fraternité que les survivants, des hommes souvent encore très jeunes, devenus "anciens" combattants, veillent à ne pas laisser s'éteindre.